Au revoir les startups
Jean-David Chamboredon, capital-risqueur très actif dans le financement des startups, que j'ai bien connu il y a quelques années, publie cette tribune dans La Tribune ;-)
"Pas mécontent" de payer des impôts et favorable à un ISF modéré, Jean-David n'est certes pas un libéral extrémiste.
Chamboredon proteste néammoins, poliment, contre la taxation confiscatoire des plus-values sur le capital, qui va atteindre avec Hollande le taux incroyable de 60%.
Les taxes sur l'immobilier et les oeuvres d'art ne bougent pas, mais haro sur l'entrepreneur.
Ce gouvernement socialiste, gouvernement de profs et de fonctionnaires totalement ignorants de l'économie réelle, achève de tuer une économie française déja mal en point.
Je ne connais pas un seul fondateur de startup qui acceptera l'idée qu'en créant une entreprise dans laquelle il va investir toutes ses économies et des années d'efforts, souvent sans se payer, il donnera à l'Etat 60,5% de son gain quand il vendra sa boite s'il réussit. Il faut savoir que 9 startups sur 10 échouent, et dans ce cas personne ne rembourse le fondateur.
Ensuite, sur les 39,5% qui lui resteront, il paiera 1 à 2% par an, tous les ans, c'est l'ISF.
Et quand il mourra, l'Etat prendra 45% de ce qui reste.
In memoriam.
Il n'y aura bientôt plus de startups en France.
Une loi de finances anti-start-up?
Dans une tribune, Jean-David Chamboredon, patron du fonds des entrepreneurs internet ISAI et administrateur de FranceDigitale, explique que l'alignement de l'imposition des revenus du capital sur ...